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métiers des pompe funèbres

7 novembre 2011

le métiers

Environ 2 000 personnes se forment chaque année aux métiers du funéraire ce qui, en théorie, suffit à combler les besoins du secteur. Mais, confronté àun turn-over important, ce dernier a largement recours aux intérimaires et vacataires.

 

« Actuellement, 540 000 personnes meurent en France chaque année. Avec l’arrivée en fin de vie de la génération baby-boom, le nombre de décès annuels grimpera à 600 000 dans les prochaines années », explique Marion Perchey, directrice de l’Institut français de formation des professionnels du funéraire (IFFPF), situé à Sceaux (92).

 

Compte tenu de la moyenne d'âge actuelle des salariés du secteur (55 ans pour les dirigeants d’entreprise !), les recrutements ne pourront que s’intensifier dans les prochaines années.

 

Malheureusement, le secteur souffre d’une image très négative et attire peu les jeunes. « Dans nos formations, nous accueillons surtout des personnes peu qualifiées en reconversion, qui viennent vers le funéraire parce qu’il n’y a pas de niveau de diplôme exigé. Seul le permis de conduire est indispensable », indique Marion Perchey.

 

Une formation légale minimale


Depuis 1993, la loi impose aux employés des pompes funèbres d’avoir suivi une formation minimale, dont la durée varie en fonction du métier : de 16 h pour un porteur,  jusqu’à 136 h pour un gérant d’entreprise. « Ces formations obligatoires, ouvertes à tous, n’ont pas de reconnaissance officielle. Les stagiaires obtiennent une attestation, pas un diplôme. Seule la profession de thanatopracteur, qui nécessite un diplôme d’Etat, fait exception. Pour pallier ce manque de reconnaissance, la branche des services funéraires a cependant créé un certificat de qualification professionnelle visant a reconnaitre les compétences et les connaissances acquises lors de la formation et sur le terrain », précise Marion Perchey.

 

Le secteur du funéraire regroupe une vingtaine de métiers dans 7 familles différentes accueil et conseil(assistant et conseiller funéraire, agent d’accueil des familles, etc.), cérémonie (maître de cérémonie, porteur, etc.),gestion du deuil (animateur de groupes d’entraide, etc.), ornementation funéraire (fleuriste funéraire, etc.),gestion du cimetière (fossoyeur, gardien, etc.), management et gestion d’entreprise (directeur d’agence de pompes funèbres, etc.), toilette et soins aux défunts (thanatopracteur, etc.).

 

Des métiers qui évoluent


Si les métiers du funéraire ont peu évolué au cours des dernières décennies, il en sera sans doute autrement dans les années à venir. Développement de la crémation, recul des cérémonies religieuses…  Le secteur doit s’adapter aux mutations de la société et aux attentes des familles. De récentes initiatives, telles la commercialisation de cercueils écologiques ou la prise en charge de l’ensemble des démarches administratives liées au décès d’une personne, montrent que le changement est en marche.

 

« Accompagner les familles endeuillées tout en leur proposant des prestations commerciales est un exercice difficile, qui demande beaucoup de psychologie et de résistance. Mais le funéraire est aussi un beau métier, très riche sur le plan humain », assure Marion Perchey.

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8 septembre 2011

Chambres funéraires

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La chambre funéraire est une structure gérée par une agence de pompes funèbres ou une municipalité. Elle est mise en place pour permettre aux familles de voir une dernière fois leur proche défunt et de se recueillir en famille avant les obsèques. On parle également de salon funéraire, d’athanie, de funérarium ou de maison funéraire. C’est un lieu intime, calme et serein.

Elle ne représente évidemment pas un passage obligatoire : cela dépend de l’hôpital ou de la maison de retraite par lequel vous passez. Et une fois encore, il faut bien se renseigner : certains salons sont gratuits. Sachez aussi que vous n’êtes pas contraint de faire appel, pour les obsèques, à l’agence de pompes funèbres qui vous a fourni la chambre funéraire. Nous vous recommandons de toujours comparer les agences de pompes funèbres pour vous assurer que les prix des obsèques sont conformes aux standards du marché local.

 

La chambre funéraire dépend du lieu du décès

En fonction de l’établissement où la personne est décédée, la situation peut varier. Si le décès survient dans :

  • Un établissement de santé public ou privé : Il doit être équipé d’au moins une chambre funéraire appelée chambre mortuaire. Le dépôt ainsi que le séjour dans une telle chambre funéraire sont gratuits pour la famille durant les 3 premiers jours après le décès.
  • Un centre de soins de taille modeste : Il n’est pas obligé d’être équipé d’une chambre funéraire. Mais cependant, il ne peut pas faire facturer cette absence à la famille du défunt. Le séjour est donc gratuit durant les 3 premiers jours après le décès. Le centre de soins s’engage aussi à faciliter l’accessibilité à la famille durant les visites.
  • Une maison de retraites ou un Etablissement d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes (EHPAD). Il s’agit d’un établissement considéré comme le domicile du défunt. Aucune règle ne s’impose donc aux familles. Le défunt est placé dans un lieu faisant office de reposoir, sa chambre par exemple. Le corps du défunt peut donc rester dans l’établissement jusqu’à l’inhumation ou la crémation.

Lieu de recueillement

Les funérariums constituent aussi des lieux de recueillement. Ouverts 24 heures sur 24 pour les familles, ils leur permettent de veiller au mieux le défunt et de lui témoigner une dernière fois toute leur affection.

Les chambres funéraires sont généralement constituées de différentes pièces telles que le salon et la chambre funéraire en elle-même afin de permettre un confort optimal aux proches du défunt. Qu’elles soient publiques ou privées, les chambres funéraires dressent un cadre chaleureux et familial afin que les familles s’y sentent au mieux.

C’est en effet la dernière fois que les proches seront en contact direct avec le défunt avant la cérémonie. La chambre funéraire est donc la dernière demeure commune du défunt et de sa famille. C’est pourquoi cet endroit doit garantir une complète propreté et une insonorisation ainsi qu’une régulation de la température.

Informations complémentaires

Le fait qu’une pompe funèbre assure la gestion de la chambre funéraire n’oblige en aucun cas la famille à choisir cette même agence pour s’occuper des obsèques.

Le directeur d’une maison de retraite peut prendre l’initiative de faire transférer le corps dans une chambre funéraire s’il prouve que les personnes ayant la qualité de pourvoir aux funérailles sont injoignables dans un délai de 10 heures après le décès. C’est la seule exception où l’établissement n’a pas besoin de l’accord de la famille. Les frais sont à la charge de l’établissement demandeur.

 

8 septembre 2011

Formation d’Assistant Funéraire

Comment devenir assistant Funéraire ?

L'assistant reçoit les familles, donne tout renseignement utile, répond à toute sollicitation commerciale, conseille et guide les familles dans le respect de la déontologie, assure un suivi de la clientèle en rédigeant les courriers éventuels adressés à celle-ci. Il établit les devis et les bons de commande, remplit les documents administratifs nécessaires, rédige les textes et annonces, fixe les jour et horaires des convois. 
Il effectue les diverses démarches administratives relatives aux obsèques et aux travaux préparatoires nécessaires. 
Il peut conduire les convois, éventuellement en tant que Maître de Cérémonie. 
Il est responsable du bon déroulement de celle-ci et doit veiller à la bonne coordination entre lui et les agents d'exécution, être en permanence à l'écoute et à la disposition de la famille. Il vérifie la conformité des prestations délivrées en se portant garant de la qualité du service. 
Il peut effectuer des tâches diverses telles que les démarches après-décès et le recouvrement de créances. 
Ce poste demande à la fois une grande qualité d'écoute, le sens de l'organisation et de la perfection, celui de l'anticipation des situations difficiles, ainsi que l'acceptation d'une méthodologie propre à éviter toute erreur ou tout contretemps.

Il peut être soumis à des astreintes de nuit, de week-end et de jours fériés pendant lesquelles il peut soit conseiller et rassurer par téléphone, soit être amené à se déplacer lorsque le décès a eu lieu à domicile et qu'un transfert de corps à la Maison funéraire est souhaité.

Dans certaines entreprises de pompes funèbres, il doit être polyvalent. Il peut donc avoir d'autres fonctions comme celle de Maître de Cérémonie, de porteur et peut faire des toilettes funéraires.

Niveau d'études pré-requis : aucun niveau exigé. De préférence, un niveau bac est idéal mais un bon niveau général, une maîtrise de l'orthographe et de l'élocution suffisent.

Limite d'âge : aucune.

 

Se former au métier d'Assistant(e) Funéraire

Cette formation théorique, dispensée à Hérouville St Clair (14), a pour objectif de former des Assistants Funéraires conscients des réalités d'une pratique professionnelle exigeante et difficile.
D'une durée de 96 heures et respectant les obligations légales de contenu, elle nécessite une présence quotidienne des candidats. Les cours sont assurés par des professionnels du funéraire assistés de spécialistes de la formation.
Les participants bénéficient d'un suivi individualisé. Le cursus de formation est précédé d'un bilan professionnel et personnel pour chaque inscrit et des épreuves de contrôle des acquis sont réalisées en continu.
L'obtention de l'attestation est validée en fin de formation par le biais de questionnaires aux choix multiples ainsi que lors d'épreuves de mise en situation de cas pratiques de la profession.
Les formateurs utilisent différentes techniques de formation (projections, jeux de rôles, exposés de spécialistes, analyse de la presse spécialisée, ressources législatives et bibliographiques en consultation permanente...)

 

 

PROGRAMME

MODULE 1

 

16 heures
PSYCHOLOGIE ET SOCIOLOGIE DU DEUIL 06 heures
0. INTRODUCTION
1. L'EXPERIENCE DE LA MORT AU QUOTIDIEN
1.1. La mort préoccupe chacun de nous
1.2. La prise en charge de la mort
1.3. L'opérateur funéraire est partenaire du deuil
1.3. L'opérateur funéraire connaît le deuil

2. LE VECU DE LA MORT
2.1. La mort est douleur
2.2. La peur de la mort fait partie de la vie
2.3. L'amour conjure la mort
2.4. La mort d'aujourd'hui se vit à deux
2.5. La mort, une affaire de spécialistes

3. PROFESSIONNELS DU FUNERAIRE... PROFESSIONNELS DE LA VIE
3.1. Le thanatopracteur, acteur du deuil
3.2. Le travail de deuil, une relation entre un vivant et un disparu

4. LE DEUIL ET LES GESTES PROFESSIONNELS

 

HISTORIQUES DES RITES FUNERAIRES / RITES & PROTOCOLES AUJOURD'HUI 06 heures
HISTORIQUE DES RITUELS FUNERAIRES A TRAVERS LE TEMPS
DE LA PREHISTOIRE A NOS JOURS

La Préhistoire et les premiers hommes
L'Antiquité
Du Moyen Age à la Révolution
Du XIX° siècle à nos jour
Les Hommes d'Aujourd'hui et l'Avenir

RITUELS FUNERAIRES & RELIGIONS

1. LES VIVANTS RITUALISENT LA MORT
1.1. Qu'est-ce qu'un rite ?
1.2. Quel est son rôle imminent ?
1.3. Comment fonctionne-t-il ?

2. LES RITUELS SOCIALISENT LA MORT
2.1. Les phases du rituel funéraire
2.2. Le souvenir partagé tisse du lien social

3. LES RELIGIONS ET LES RITES AUJOURD'HUI
3.1. Les rituels funéraires se simplifient
3.2. Les rituels funéraires se multiplient
3.3. Les rituels funéraires sont liés aux croyances

L'OPERATEUR FUNERAIRE COORDONNE LES RITUELS

 

CREMATION 02 heures
3.4. LA CREMATION DANS L'HISTOIRE FUNERAIRE

3.5. NOTRE IMAGINAIRE ET LA CREMATION

3.6. LE RITUEL CREMATISTE
3.7. 3.1. L'indispensable création d'un cérémonial crématiste

3.8. LES CENDRES
3.9. Leur statut juridique
3.10. Leur devenir habituel
3.11. La ritualisation de leur devenir

LES STATISTIQUES

 

SOINS DE CONSERVATION 02 heures
Historique
Moyens et pratique
La préservation du corps facilite le travail de deuil
Le thanatopracteur est un facilitateur de passage

 

   
MODULE 2 - LEGISLATION FUNERAIRE

 

40 heures
HISTORIQUE 04 heures
INTRODUCTION
Des origines à la révolution
Du XIXème siècle à nos jours
Un monopole depuis 1904
A partir de la loi de 1993

 

 
SERVICE EXTERIEUR ET HABILITATION 08 heures
LE SERVICE EXTERIEUR DES POMPES FUNEBRES ET L'HABILITATION
Définition du service public des Pompes Funèbres
CE QUE DIT LA LOI - C. G. C. T. (PARTIE LEGISLATIVE)
Service des pompes funèbres
Synthèse de la loi 93-23
L' habilitation
Ce que dit la loi

 

 
REGLEMENTATION DE L'ACTIVITE 04 heures
REGLEMENTATION DE L'ACTIVITE DES OPERATEURS FUNERAIRES
Activités réglementées
Sanctions pénales
Equipements funéraires
Cimetières
Maladies contagieuses
Hygiène et sécurité
Normes et équipements
vaccinations, désinfection

 

 
REGLEMENTATION NATIONALE DES POMPES FUNEBRES 08 heures
REGLEMENT NATIONAL DES POMPES FUNEBRES
Information des familles par les entreprises
Information des familles par les services publics
Formules de financement en prévision d'obsèques
Capacité et formation professionnelle
Durées de formation
LES EQUIPEMENTS FUNERAIRES
Les chambres funéraires
Les chambres mortuaires
Les crématoriums
LES VEHICULES FUNERAIRES
Les transports à l'étranger

 

 
OPERATIONS CONSECUTIVES AU DECES 04 heures
Etat civil
Dispositions générales
Surveillance des opérations
Les cimetières
Dispositions diverses et transitoires
Règlement spécifique à la ville de Paris
Cimetières et opérations funéraires
Opérations particulières
Utilisation des documents produits par l'entreprise
Utilisation des documents produits par l'administration

 

 
MODULE 3 - INFORMATION DES FAMILLES

 

08 heures
Arrêté du 11/01/1999 02 heures
Ce qu'il faut faire et ne pas faire
 
Information et documentation générale 02 heures
Tarifs, étiquetage

 

 
Devis et bon de commande 02 heures
Ce qu'il faut faire et ne pas faire

 

 
Aide à l'expression des besoins 02 heures

Informations convois

 

 
MODULE 4 - PREVOYANCE & TIERS PAYANT 16 heures
Historique de l'assurance 06 heures
Assurance ou Prévoyance

 

 
Prévoyance Funéraire 08 heures
Différences entre les contrats

 

 
Tiers payant 02 heures

Moyens de paiement

 

 
MODULE 5 - CAS PRATIQUES

 

16 heures
Décès avec inhumation (civils, religieux) 04 heures
Décès avec crémation 04 heures
Autres cas (exhumations, étranger) 04 heures
Procédures de validation sur des cas pratiques 04 heures
7 septembre 2011

l'église

LA  CÉRÉMONIE DES OBSÈQUES A L' EGLISE

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1. Messe d'enterrement

On appelle souvent " messe d'enterrement " la cérémonie des obsèques, mais elle ne comporte pas habituellement d'eucharistie. Si la famille le demande et s’il y a dans l’assistance des personnes qui veulent communier, l’Église la célèbre, sauf s’il y a de graves difficultés pratiques, par exemple absence de prêtre. Les paroisses célèbrent souvent la messe à l’intention du défunt le dimanche qui suit les obsèques. Parfois, elles célèbrent une messe mensuelle pour les défunts.

Il est possible de faire deux cérémonies d'obsèques religieuses pour un même décès ; une cérémonie dans la paroisse du domicile du défunt et une autre dans la paroisse du lieu d'enterrement 

2. Comment se déroule la cérémonie des obsèques ?

Il n’existe pas un rituel unique des funérailles, il en existe autant que de versions approuvées par le Saint-Siège et qui ne sont pas uniquement des efforts de traduction mais des tentatives d’adaptations aux différentes cultures. Voici le déroulement en France de la cérémonie de l'absoute sans eucharistie. Le cas le plus fréquent des obsèques est la cérémonie de l'absoute sans eucharistie

  • Entrée de la famille et du cercueil
  • Temps de l'accueil :
    • mot d'accueil
    • rite de la lumière
    • rite de la croix
  • Temps de la parole :  
    • lecture d'un texte de l’ancien testament ou des apôtres
    • chant d’un psaume
    • lecture de  l’évangile et homélie
  • Temps de la prière :
    • prière universelle    
    • Notre Père
    • prière eucharistique si elle a lieu
  • Temps de l'adieu :
    • chant pour le dernier adieu
    • encensement
    • aspersion d’eau bénite avec le bénitier
    • geste d’adieu personnel des membres de l’assemblée : aspersion ou autre signe selon les convictions de chacun.
  • Sortie de l'assistance, du cercueil et de la famille

3. Aspersion du cercueil

Certaines personnes non chrétiennes ne veulent pas faire l'aspersion d'eau bénite, elles peuvent faire un geste, par exemple toucher le cercueil. - Pour l'aspersion du cercueil avec l'eau bénite, en cas d'épidémie, le goupillon ne devrait pas passer de main en main à cause du danger de contagion. On pourrait inviter les personnes à se signer devant le cercueil à la place de l'aspersion.   Voir Danger de la grippe A

4Rôle des pompes funèbres dans les obsèques 

Le rôle des pompes funèbres dans les obsèques est seulement au début et à la fin de la cérémonie pour l'absoute. Dès l’arrivée du convoi à l’église, l’ordonnateur des pompes funèbres invite  les membres de la famille à prendre place sur les premiers rangs devant autel. Les invités et amis sont placés sur les rangs opposés. L’assistance et la famille devront se lever et attendre l’installation du cercueil pour s’asseoir. Les fleurs sont disposées sur le cercueil, autour de celui-ci et près des piliers de l’église. La position du cercueil dans l’église n'a pas d' importance, mais d'après les pompes funèbres le mort a les pieds devant.

A la fin de la célébration de l'absoute, l’assistance  est conduite vers l’entrée de l’église où des registres à signatures sont disposés sur des tables pour inscrire les noms et adresses ( la présence des registres permet à la famille de pouvoir remercier par la suite les amis présents). 

 Les porteurs chargent les fleurs dans le corbillard et procèdent au transport du cercueil de l’église au véhicule.

 www.pfdirect.fr/obseques.html

5. Rôle la famille dans les obsèques ?

Le rôle de la famille dans les obsèques est important, si elle accepte de participer : allumer les cierges qui entourent le cercueil, parfois déposer une fleur sur le cercueil, faire les lectures, proposer des intentions de prière, donner un témoignage sur le défunt. L'ensemble de l'assemblée participe après la famille à la fin de la cérémonie pour l'absoute en aspergeant le cercueil d'eau bénite avec un goupillon placé au pied du cercueil dans un bénitier

Cette participation personnalise la cérémonie et donne la possibilité d'exprimer quelque chose en un moment où on se sent impuissant devant ce qui arrive. C'est un dernier acte d'affection ou d'amitié pour le défunt. C'est aussi une étape de deuil qui libère, car on a  souvent l'impression de ne pas avoir fait tout ce qu'on pouvait pour celui qui nous a quittés. La participation de la famille donne aussi une richesse, une "densité" à la célébration. Elle est apaisante pour tous. Elle crée un élan, une ouverture à une espérance qui est ressentie par l'assemblée, même si celle-ci est composée de bien des gens qui sont loin de l'Église.

 6. La famille dans la cérémonie Place, Condoléances

La famille est placée par les pompes funèbres dans les premiers rangs de la nef. Si on fait des condoléances, la famille se situe, selon l’usage dans la paroisse, sur un côté et reçoit un par un les membres de l’assistance. Mais actuellement, la famille reçoit rarement les condoléances dans l'église à la fin de la cérémonie des obsèques, On inscrit son nom sur un registre à l'entrée de l'église

CEREMONIES PARTICULIERES

1. Funérailles d'enfant

Dans le rituel des obsèques, il existe une célébration pour les funérailles d'enfant. Le déroulement de la célébration est le même que dans le cas des adultes. La couleur liturgique est pascale, le blanc. On peut mettre en valeur le vêtement blanc du baptême. Il y a des oraisons convenant aux enfants. 

2. Célébration religieuse sans la présence du corps. 

Il est possible de faire une célébration religieuse sans la présence du corps par exemple lorsque quelqu'un fait don de son corps à la science. On peut alors évoquer le défunt en exposant, par exemple, une photo ou un souvenir de lui. La célébration a lieu normalement,  mais en l'absence du corps, elle ne comporte ni aspersion, ni encensement.

    Sommaire obsèques    Sommaire général  

 PRIÈRES A LA MAISON ET AU CIMETIÈRE

Dans le "Rituel des funérailles II, Prières pour les défunts à la maison et au cimetière", il y a un grand choix de prières. Voici le choix qui a été fait par un doyenné du diocèse de Versailles    http://jbdnd.free.fr/texte/obs_prieres.htm 

1. Prières à la maison

La fermeture du cercueil

Un visage disparaît Arrachement et espérance Puisse-t-il voir Dieu Et puissions-nous le revoir

- Après tous nos regards qui ont croisé le sien, accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.

R. Accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.

- Après la joie et l'amour qui ont illuminé sa vie. R.

- Après les peines et les larmes qui ont obscurci ses yeux. R.

- Après le péché qui a terni son regard. R.

- Il (elle) a cherché la vérité dans la droiture de sa conscience. R.

- Il (elle) a cru en toi, sans jamais t'avoir vu. R.

Le départ de la maison  

Le moment où le corps de l'ami défunt quitte la maison des hommes pour la maison de Dieu. Le départ vers l'église, image du départ vers l'Église céleste

En ces instants d'épreuve, supplions le Seigneur qui s'est chargé de nos douleurs, de rester avec nous.

R. Reste avec nous, Seigneur.

- Face au mystère de la mort, ne nous abandonne pas. R.

- En cet instant de deuil et de séparation douloureuse. R.

- A l'heure de la souffrance, du désarroi et de la crainte. R.

- Pour que nous gardions le souvenir de  N., dans l'espérance de nous retrouver auprès de toi. R.

  Prions.   Seigneur, N. quitte maintenant sa demeure terrestre, laissant derrière lui la souffrance de ceux qui l’aiment ; donne-nous de garder son souvenir, non pas dans l’amertume de ce que nous perdons ou dans le seul regret du passé, mais dans  l’espérance du Royaume où tu nous rassembleras. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

Prières pour les obsèques à la maison    http://jbdnd.free.fr/texte/obs_prieres.htm 

2. Prières au cimetière pour l'enterrement  

Avant de déposer le corps du défunt dans la terre, comme  le firent pour Jésus ses disciples le soir du vendredi saint, on fait une dernière prière. S'il n'y a pas de prêtre présent, il est bon qu'un membre de la famille ou un ami se charge de la diriger.

On pourra dire : Rappelons-nous la parole de Jésus à la sœur de son ami Lazare qui venait de mourir. "Je suis la Résurrection et la Vie: celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra." (Jean 11, 32-45)

  - Confions au Seigneur celui qui nous quitte:

R- Donne-lui, Seigneur, le repos éternel.

  - Seigneur Jésus, toi qui as pleuré ton ami Lazare au tombeau, essuie nos larmes, nous t'en prions.

R- Donne-lui, Seigneur, le repos éternel.

  - Toi qui as fait revivre les morts, accorde la vie éternelle à notre frère (sœur), nous t'en prions.

R- Donne-lui, Seigneur, le repos éternel.

  - Tu as sanctifié N. dans l'eau du baptême, donne-lui en plénitude la vie des enfants de Dieu, nous t’en prions

R- Donne-lui, Seigneur, le repos éternel.

 On peut conclure par le « Notre Père » ou par la prière suivante :

 Prions:   Seigneur Jésus, avant de ressusciter, tu as reposé trois jours en terre. Et depuis ces jours-là, la tombe des hommes est devenu pour les croyants signe d’espérance en la résurrection. Au moment d’ensevelir notre frère, (sœur) nous te prions, toi qui es la Résurrection et la Vie: donne à N. de reposer en paix dans ce tombeau jusqu’au jour où tu le (la) réveilleras, pour qu’il Celle) voie de ses yeux la lumière sans déclin pour les siècles des siècles. Amen

Prières pour l'enterrement au cimetière   http://jbdnd.free.fr/texte/obs_prieres.htm 

Voir Prière  au cimetière à la Toussaint

3. Pourquoi les prêtres ne vont-ils plus au cimetière?

Dans les villes, le prêtre ne va pas au cimetière après la célébration, alors qu'à la campagne cela reste de tradition, quand cela est possible. Le prêtre est responsable de la célébration religieuse à l'église. Il peut accompagner la famille au cimetière par amitié. C'est aux proches que revient la responsabilité de la prière au cimetière, comme d'ailleurs à la maison. La personne qui a accueilli la famille peut fournir des documents pour une prière au cimetière.

Cependant au cimetière on fait l'aspersion d'eau bénite avec le bénitier qui a été apporté.

20 juillet 2011

LES OPÉRATIONS FUNÉRAIRES

LES OPÉRATIONS FUNÉRAIRES

 

L’inhumation
L’inhumation a lieu dans un cimetière sur autorisation du maire de la commune.
Si le décès s'est produit en France, elle doit intervenir dans les 24 heures au moins et dans les six jours au plus tard après le décès, sauf dérogation accordée par le préfet. Elle se déroule dans une concession individuelle ou de famille.
L'inhumation dans une propriété particulière du corps d'une personne décédée est autorisée par le préfet du département où est située cette propriété sur attestation que les formalités prescrites par l'article R. 2213-17 et par les articles 78 et suivants du code civil ont été accomplies et après avis d'un hydrogéologue. Cet avis n'est pas demandé pour l'inhumation d'une urne cinéraire.

Les soins de conservation
Ces soins permettent de conserver de manière durable le corps du défunt. Ils sont soumis à l’autorisation du maire du lieu du décès. Pour obtenir cette autorisation, il faut présenter une demande écrite formulée par la personne qui demande les obsèques, une déclaration indiquant le procédé de traitement et les substances employées, ainsi que le lieu et l’heure de l’opération, un certificat du médecin attestant que le décès ne pose pas de problème médico-légal. Piles et pacemaker doivent être enlevés lors de ces soins.

Ils sont effectués sous le contrôle d’un agent délégué à la police des funérailles. Il en dresse un procès verbal qu’il fait parvenir au maire qui a autorisé les soins de conservation.

L’incinération
L’autorisation d’incinérer est délivrée en produisant une demande écrite du défunt ou de la famille la plus proche ayant qualité pour pourvoir aux obsèques, et d’un certificat médical attestant que le décès ne présente aucun problème médico-légal. La crémation est autorisée par le maire de la commune du décès ou, s'il y a eu transport du corps avant mise en bière, du lieu de fermeture du cercueil.

Le don d’organes
Toute personne est considérée consentante au don d’éléments de son corps après sa mort, en vue de greffe, si elle n’a pas manifesté son opposition de son vivant. C'est la règle du consentement présumé, définie dans les années 70 et confirmée par la loi de bioéthique de 1994.

Si la personne est favorable au don d’organes, il est préférable qu'elle en informe sa famille ou ses proches, afin qu'ils puissent en témoigner ; elle peut également porter une carte de donneur ou inscrire sa volonté sur papier libre.
Les personnes s’opposant au don de leurs organes peuvent s’inscrire sur un registre dédié, le registre national des refus au prélèvement.

Si, en cas de décès, le médecin ne connaît pas la décision du défunt, il devra s’efforcer de recueillir le témoignage de sa volonté d'opposition auprès de sa famille. Quand une personne mineure décède, seuls ses parents (ou son représentant légal) sont autorisés à consentir par écrit au don d’organes en vue de greffe.

Le don du corps à la science
Pour faire don de son corps à la science, il faut établir une déclaration écrite datée et signée. Cette déclaration peut contenir le nom de l’établissement où le corps doit être remis. Dans de nombreux établissements cependant, la carte de don du corps est obligatoire. Cette déclaration ou carte de don du corps, doit être remise à l’officier de l’état civil au moment de la déclaration de décès et prévenir l’établissement qui doit recevoir le corps. Le délai est très rapide.

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20 juillet 2011

LE TRANSPORT

LE TRANSPORT DU CORPS

 

Le transport du corps peut se dérouler avant ou après la mise en bière.

Avant la mise en bière (Art. R. 2213-7 à 14)
Le transport avant mise en bière du corps d'un défunt vers son domicile, une chambre funéraire ou la résidence d'un membre de la famille est soumis à déclaration écrite auprès du maire de la commune concernée par le dépôt du corps. Ce transport est subordonné :
- A la demande écrite de la personne qui a qualité pour pourvoir aux funérailles et justifie de son état-civil et de son domicile.
- A la détention d'un extrait du certificat de décès attestant que le décès ne pose pas de problème médico-légal et que le défunt n'était pas atteint d'une infection transmissible dont la liste est définie au "d" de l'article R.2213-2-1.
- A l'accord du directeur de l'établissement de santé, de l'établissement social ou médico-social au sein duquel le décès est survenu.
- A l'accomplissement préalable des formalités prescrites aux articles 78, 79 et 80 du code civil relatives aux déclarations de décès.

La déclaration préalable au transport corps indique la date et l'heure présumées de l'opération, le nom et l'adresse de l'opérateur habilité qui procède à celle-ci, ainsi que les lieux de départ et d'arrivée.

Le transport se fait dans un véhicule spécialement aménagé, exclusivement réservé aux transports mortuaires. Les opérations de transport sont achevées dans un délai maximal de 48 heures à compter du décès.

Après la mise en bière (Art.R.2213-21 à 28)
Après fermeture du cercueil, le corps d'un défunt ne peut être transporté dans une commune autre que celle où cette opération a eu lieu, sans une déclaration préalable effectuée par écrit, auprès du maire de la commune du lieu de fermeture du cercueil. La déclaration préalable au transport indique les date et heure présumées de l'opération, le nom et l'adresse de l'opérateur habilité, ainsi que le lieu de départ et le lieu d'arrivée du cercueil.
Lorsque le corps est transporté en dehors de la métropole ou d'un département d'outre-mer, l'autorisation est donnée par le préfet du département où à eu lieu la fermeture du cercueil

L'entrée en France du corps d'une personne décédée dans les collectivités d'outre-mer, en Nouvelle-Calédonie ou à l'étranger et son transfert au lieu de sépulture ou de crémation, ainsi que le passage en transit sur le territoire français, sont effectués au vu d'une autorisation délivrée par le représentant consulaire ou par le délégué du Gouvernement. Cependant, quand le décès s'est produit dans un pays étranger adhérent à un arrangement international pour le transport des corps, l'entrée du corps en France s'effectue au vu d'un laissez-passer spécial délivré par l'autorité compétente pour le lieu d'exhumation lorsqu'il s'agit de restes déjà inhumés. Lorsque le décès s'est produit à bord d'un navire au cours d'un voyage, l'entrée en France s'effectue au vu de la déclaration maritime de santé établie par le capitaine du navire et contresignée, le cas échéant, par le médecin du bord. Dans ce cas, le corps est placé dans un cercueil répondant aux conditions prévues à l'article R. 2213-27

L'autorisation de transport de cendres en dehors de la France ou d'un territoire d'outre-mer est délivrée par le préfet du département du lieu de crémation du défunt ou du lieu de résidence du demandeur.

20 juillet 2011

le deuil

le deuil chez l'enfant

La séparation définitive avec un être aimé est une épreuve bouleversante. Ces différentes étapes qui jalonnent le deuil sont des réactions normales dont la durée varie selon le vécu des personnes et ne sont pas forcément pathologiques. Elles peuvent le devenir si une personne reste figée dans une de ces étapes.


La tristesse d'une séparation n'est pas à confondre avec une dépression, c'est une réaction normale. Parmi les étapes du deuil, on distingue généralement :

L'anesthésie

Le monde s'est arrêté de tourner, le temps n'existe plus... Il y a une perte de contact avec la réalité. Les personnes se sentent dans un état second, en état de choc. C'est la sidération, on ne peut croire à ce qui vient de se passer.

La phase de recherche

C'est une période où l'on cherche à retrouver l'être aimé. C'est une période angoissante, car on a peur de ne plus entendre sa voix, on a peur même de ne plus reconnaître cette voix. On a peur de ne plus reconnaître non plus les traits de son visage, ses mimiques, ... On se sent dépossédé de l'être aimé. On recherche partout autour de soi les habitudes de l'autre qui habillaient notre vie.

C'est une phase où beaucoup de personnes ont l'impression de vivre des signes indirects de la présence de celui qui les a quittés : "je sens sa présence près de moi", "je crois parfois entendre sa voix", "je pressens qu'il essaie de me contacter", "elle est venue me voir en rêve", " il me protège, je le sens."...

C'est une période de grande vulnérabilité, où les personnes ne sont pas à l'abri de charlatans, qui peuvent imposer leur pouvoir d'influence.

La phase de dépression réactionnelle

Cette étape devient pathologique, si elle persiste trop longtemps. C'est une phase de profonde tristesse qui intervient à distance du décès, lorsque la vie de son entourage, si présent au moment du drame, a reprit son rythme quotidien, alors que le rythme de la personne endeuillée est toujours au ralenti.

"Comment peuvent-ils l'avoir oublié aussi vite ?", "Ils ne voient donc pas que je suis triste et que je souffre ?"

C'est une étape très difficile, car la souffrance y est très forte, exacerbée par le sentiment que les autres ne comprennent rien à cette détresse. Les émotions y sont très vives et sont en étroites relations avec le vécu.

La phase de restructuration

C'est l'intégration du deuil dans une histoire personnelle. Ce n'est en aucun cas l'oubli de celui ou celle qui nous a quittés, mais c'est l'acceptation de rentrer dans le cycle de la vie avec son vécu, si douloureux soit-il. Le travail de deuil est alors réalisé..

Des mots contre des maux : la parole est le remède aux souffrances vécues, elle use le sentiment de culpabilité qui peut ronger ceux qui restent :

Culpabilité de ne pas avoir fait ce qu'il fallait,
Culpabilité de ne pas avoir été présent(e),
Culpabilité de n'avoir pas su ce qu'il fallait dire,
Culpabilité de ne pas avoir su ou pu montrer son amour pour la personne disparue....
De nombreuses associations peuvent venir en aide à ceux qui sont dans la détresse du vide causé par la disparition de l'être aimé. C'est l'exemple de JALMAV (Jusqu'A La Mort Accompagner la Vie)

L'enfant et son deuil

Le vécu du deuil pour un enfant , qui a perdu une personne de son entourage, varie en fonction de l'âge de l'enfant.

De 0 à 3 ans : l'enfant, sur le plan affectif est une sorte « d'éponge ». Il n'a pas conscience de la disparition de l'être, mais il ressent profondément ce que ressentent les autres, comme la tristesse. Il peut être envahi par des angoisses de séparation.
De 4 à 6 ans : l'enfant a conscience de la mort , mais il la perçoit comme temporaire. Il protège ses parents attristés, trop parfois, car il ne peut exprimer sa propre souffrance, qui peut se réveiller bien des années plus tard de façon inconsciente et invalidante.
Entre 7 et 10 ans : Il comprend que la mort est irréversible. Il éprouve un fort sentiment de culpabilité, car il croit que ses pensées ont pu changer le cours des choses.
L'adolescence est une période à risque, car elle est, à elle seule, une période de deuil (deuil de l'enfance).
Très souvent, les enfants ont besoin de conserver un lien avec la personne disparue et il arrive fréquemment qu'on "surprenne" l'enfant parlant avec elle, parfois il mime cette mort. Ce ne sont pas des réactions anormales.

Les adultes doivent être à l'écoute des enfants : savoir les entourer, ne pas les exclure du temps de fin de vie, ni des cérémonies funéraires, leur expliquer avec des mots simples la situation, les déculpabiliser, les rassurer et leur permettre d'exprimer leur souffrance. Ils ont, eux-aussi, besoin de temps pour réaliser la disparition d'un être.

20 juillet 2011

La profession

L’assistant/conseiller reçoit, conseille la famille et organise les obsèques en fonction des souhaits du défunt. Il coordonne le déroulement des funérailles auprès des mairieséglisecimetière et/ou crématorium.

Un assistant/conseiller funéraire doit suivre une formation obligatoire de 96 heures, abordant les domaines de la législation et la réglementation funéraire, la psychologie du deuil et les pratiques des différents rites funéraires. Il existe un Certificat de Qualification Professionnel (CQP) d'assistant funéraire délivré, après examen, aux assistants/conseillers funéraires qui répondent aux critères de professionnalisation définis par la branche.

 

 

Porteur 

Une fois le cercueil choisi par la famille, le porteur doit le préparer. Il l'habille d'un capiton, puis appose sur le couvercle une plaque d'identité ainsi que tout symbole, religieux ou non, souhaité par la famille.Le jour des obsèques, il effectue la mise en bière du défunt ainsi que la fermeture du cercueil, puis il l'accompagne jusqu’au lieu d’inhumation ou de crémation. Tout au long du convoi, il porte le cercueil (à l'épaule ou au chariot), transporte les fleurs et assiste le maitre de cérémonie.

Le plus souvent, une équipe se compose de quatre porteurs dont un exerce la fonction de chauffeur du corbillard.

Une formation de 16 heures est obligatoire et porte sur la législation et la réglementation funéraire, l’hygiène, la sécurité ainsi que la psychologie du deuil.

 

thanatopracteur

 

Le thanatopracteur effectue les soins de conservation, l’habillage et la présentation du défunt. Ces soins qui permettent de retarder la dégradation du corps sont recommandés dans le cas d'une présentation à domicile.

Un diplôme national est délivré par le Ministère de la Santé à la suite d’une formation de 150 heures et d’une pratique de 100 opérations sous le contrôle d’un tuteur. Cette formation porte sur l’anatomie, la médecine légale, l’hygiène et les sciences humaines de la mort.

 

Marbrier

 

Le marbrier réalise les travaux dans les cimetières. Il ouvre et prépare les concessions en vue des obsèques puis les referme une fois l'inhumation terminée.

Quatre grands types d'ouverture de concession existent :

  • Dalle, que l'on fait rouler sur des rondins de bois
  • Porte, où il suffit de retirer le joint de fermeture
  • Porte enterrée ou semi-enterrée, où l'on doit creuser pour dégager la porte puis retirer le joint de fermeture
  • Plein terre, que l'on doit creuser jusqu'à 2m50 ou jusqu'au cercueil précédemment inhumé dans l'emplacement

Après les obsèques, le marbrier peut être amené à graver des inscriptions, choisies par la famille, concernant le défunt sur la stèle.

Il peut également être amené à effectuer des opérations d'exhumation/réduction, dans les cas où :

  • La concession choisie pour l'inhumation ne comporte plus aucune place de libre
  • La famille désire faire des réductions, même si la concession n'est pas pleine, en vue d'une ré-inhumation ou d'une crémation
  • La famille ne souhaite pas renouveler sa concession qui est alors reprise par la mairie qui fait déplacer les défunts dans l'ossuaire

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